Comment prévenir le Social Washing au sein de l’industrie de la mode ?
Après le green washing qui « consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de green washing » (définition ADEME) nous assistons aujourd’hui au social washing.
Un peu à l’image de son confrère, le social washing met en lumière une communication externe orientée sur des actions sociales exagérées, floues voire inexistantes. Celui-ci, en plus d’être un réel facteur de risques pour l’entreprise, ne favorise pas les changements en faveur des travailleurs.
Face aux nombreux défis représentés par l’année 2020, il est tentant pour les entreprises d’agir dans la précipitation. La montée en puissance du digital est un élément de pression supplémentaire au bénéfice de l’image.
Pour ne citer qu’un exemple : diversité ethnique, morphologique, questions du genre, les marques s’engouffrent aujourd’hui autour du phénomène de l’égalité en négligeant les réflexions de bases. En effet, avant de communiquer en externe, il nous paraît important de s’interroger sur ses pratiques internes. Comment s’effectue votre recrutement, quels sont les critères de sélection permettant une diversité ? Comment sont établies les relations avec vos fournisseurs, s’agit-il de réels partenariats ? etc… Une série de questions indispensables pour établir une stratégie marketing basée sur la transparence et des éléments concrets.